Les pensées improbables


LA PHILOSOPHIE DANS LA PISCINE (Les pensées improbables de Ray Banana)
Pour certains c'est dans le boudoir, pour d'autres dans la piscine

samedi 29 décembre 2012

...idle no more


Wooden Indians idle no more, and they could even help you out of the ditch...

Interrogé sur le sens de cette phrase, Ray Banana suggère: "Les Indiens de bois ne font plus les morts, et ils pourraient même vous aider à sortir de l'ornière dans laquelle vous vous êtes fourrés..." 
Cette image - précise-t-il, est dédiée à Stephen Harper et Dilma Rousseff, mais ces deux personnes étant notoirement sourdes et aveugles, il craint qu'elles soient peu sensibles à cette attention (NdT).

jeudi 20 décembre 2012

48. Une nation de philosophes


A mon avis, l'édification par ces gens - il y a des années - du monument qui apparaît ci-dessus, aide aussi à nous aiguiller vers la réponse.




Et que dire de celui-ci, aperçu un peu plus tard par votre serviteur au beau milieu d'une place de cette ville? Son nom, au cas ou le passant ne l'aurait pas deviné, "L'homme de l'Atlantide", bien évidemment.


samedi 1 décembre 2012

47. Désobéissance civile


- Dites-moi, Ray... cette "clause" du Contrat Social que vous mentionnez a-t-elle bien été prévue par Jean-Jacques Rousseau?
- Je ne sais pas, mais il aurait rudement eu intérêt à la rajouter s'il ne l'a pas fait, à mon avis.
- Et qu'entendez vous par des lois qui, l'enfreignant, prendraient, si je comprends bien, les citoyens pour des imbéciles?
- Facile. D'abord toutes celles qui, n'ayant d'autre but que favoriser tels ou tels intérêts particuliers (parfois dotés d'amitiés opportunes ou de groupes de pression efficaces) essaient piteusement de le cacher. Aussi celles qui ne servent qu'à favoriser la réélection de la majorité en place. Et caetera...

- Je vois. Vous avez des exemples ?
- À foison. Passez me voir demain, nous éplucherons le journal officiel.

samedi 10 novembre 2012

Encore une espèce disparue

Alors qu'il vient de s'émouvoir de la perte définitive du Bounty, Ray Banana ne peut se garder d'un pincement au coeur au souvenir de la disparition d'une autre espèce...


Celle d'Oldsmobile, sa marque automobile fétiche, survenue en avril 2004.

S'il s'est pris récemment d'intérêt pour l'écologie et la biodiversité (se surprenant lui-même énormément, il l'avoue), Ray pense que l'urgence de sauver les ours blancs n'empêche aucunement la nostalgie pour les marques passées aux oubliettes de l'Histoire. Même si elles ont plus que leur part de responsabilité dans la menace qui pèse sur les ours. Il n'est pas à une contradiction près.

Enfin "All things must pass", comme dirait George Harrison. Pour en revenir à Oldsmobile, il a toujours hésité entre ses trois millésimes favoris: 1956, comme ci-dessus, dans Berceuse Electrique, le modèle 88, d'entrée de gamme.



Ou 1955, comme ce cabriolet Starfire, dans la gamme 98 (notons qu'un ouvrier, sur la chaîne de montage de Lansing, Michigan, où elle a été assemblée, a par erreur apposé sur l'aile, à la place du sigle Starfire, le sigle du coupé Holiday).
Ce coupé, le voici justement dans sa version 1954. Son état semble prémonitoire de l'évènement qui surviendra exactement cinquante ans plus tard. 



mardi 30 octobre 2012

La deuxième mort du Bounty

En tant que résident de Pitcairn (où il croise quotidiennement les descendants des mutins du Bounty), Ray Banana ne peut que s'attrister du destin décidément tragique du célèbre navire.





Le Bounty original termina sa carrière le 23 janvier 1790, brûlé  à Pitcairn par les mutins pour échapper aux recherches.
Sa réplique exacte fut construite en 1960, suivant les règles de l'art et parfaitement navigable, pour les besoins du film Mutiny on the Bounty, dont Marlon Brando fut la vedette.


Elle vient de sombrer aur large des côtes de la Caroline du Nord, une autre victime de l'ouragan Sandy.



jeudi 25 octobre 2012

Sur qui on tire? (suite)

Dans le roman de Steinbeck, titre original The Grapes of Wrath, le dialogue se poursuit ainsi:



— J’sais pas. Peut-être bien qu’il n’y a personne à tuer. Il ne s’agit peut-être pas d’hommes. (...)
Et ailleurs:
Une banque n’est pas comme un homme. Pas plus qu’un propriétaire de cinquante mille arpents, ce n’est pas un homme non plus. C’est ça le monstre (... ) Ce n’est pas nous. C’est le monstre. Une banque n’est pas comme un homme.
— Oui, mais la banque n’est faite que d’hommes.
— Non, c’est là que vous faites erreur... complètement. La banque ce n’est pas la même chose que les hommes. Il se trouve que chaque homme dans une banque hait ce que la banque fait, et cependant la banque le fait. La banque est plus que les hommes, je vous le dis. C’est le monstre. C’est les hommes qui l’ont créé, mais ils sont incapables de le diriger.



La guerre contre les machines a commencé.

lundi 22 octobre 2012

Sur qui on tire, alors?

Espagne, Grèce, Italie, Portugal (France bientôt?), on peut remarquer que les peuples d'Europe qui souffrent le plus de la crise sont les producteurs et buveurs de vin. A l'exception des Irlandais, les buveurs de bière, Anglais, Hollandais, Allemands (dont on peut considérer la production vinicole comme anecdotique) semblent encore relativement épargnés.

Pour marquer sa solidarité avec ces enfants de Bacchus, Ray suggère qu'une lecture, ou re-lecture, des Raisins de la Colère, le brûlot de John Steinbeck, ne serait pas inutile.
Voire le visionnage du film qu'en a tiré John Ford, scénario de Nunnally Johnson, d'où est extrait le dialogue ci-dessous:


L’HOMME EN CRAVATE (agacé)
Ça je n’y peux rien. Tout ce que je sais c’est que j’ai reçu des ordres... 
On m’a dit de vous dire que vous devez partir, et c’est ce que je vous dis.

Muley Graves retient sa colère (Muley, un voisin des Joad, la famille héroîne de l'histoire, est face à un col blanc de la ville qui est venu lui signifier son avis d'expulsion)
MULEY
Quitter ma propre terre, c'est ça?
L'HOMME
Ne me jetez pas la pierre. Ce n'est pas ma faute à moi.







LE FILS DE MULEY
La faute à qui alors?
L’HOMME

Vous savez bien à qui appartient la terre : 
La Shawnee Land and Cattle Company.

MULEY

C’est qui, la Shawnee Land and Cattle Company?


L’HOMME
C’est personne. C’est une société.
LE FILS
Ils ont un président, pas vrai? 
Ils ont quelqu’un qui sait à quoi ça sert, un fusil, pas vrai?

L’HOMME
Mais ce n’est pas de sa faute à lui. 
C’est la banque qui lui dit ce qu’il faut faire.

LE FILS
Bon, elle est où la banque?

L’HOMME
À Tulsa. Mais ce n’est pas la peine de s’en prendre au banquier. 
Il n’est rien qu’un directeur, et rendu à moitié dingue lui-même 
à essayer de se conformer aux ordres qui viennent de là-bas dans l’Est. 



MULEY 
(complètement démonté)

Mais sur qui on tire, alors?

dimanche 30 septembre 2012

Ray Banana, meet Philip Marlowe !


Est-ce effectivement Marlowe que nous voyons passer en scooter au pied de l'appartement de Ray, 8358 Sunset Boulevard, au crépuscule comme il se doit?
Vraisemblablement, si l'on en croit le gangster Mendy Menendez, qui, dans The Long Goodbye*, le qualifie de "Tarzan sur un gros scooter rouge" (Tarzan on a big red scooter).

* "Sur un air de navaja" (dieu sait pourquoi) en français. Dans "Le privé", le film de Robert Altman adapté du livre de Raymond Chandler, Menendez devient Marty Augustine (NdT) 

mardi 18 septembre 2012

Happy anniversary, Occupy Wall Street !


"Anniversaire, dans ce sens là, se dit Anniversary et non Birthday, ce que l'auteur de ce dessin semble ignorer..." nous déclare Ray Banana.

Peut-être, mais le jour anniversaire c'était le 17 septembre, pas le 18, Ray. (NdT)



lundi 17 septembre 2012

Le chasseur


Le chasseur qui, à la nuit tombante, s'apprête pour une expédition solitaire, n'omet jamais de revêtir la peau du léopard...

mercredi 29 août 2012

Deux dates charnière dans la vie de Ray Banana

Comme c'est le cas pour chacun d'entre nous, l'existence de Ray Banana est rythmée par un certain nombre d'évènements clé, qui souvent dessinent le chemin qu'elle prendra par la suite...
En voici deux, décisifs:


Tout jeune, le duvet lui étant à peine apparu sur la lèvre supérieure, il tente d'embrasser une carrière de défenseur de la veuve et l'orphelin, mais en est violemment découragé par une mère qui se méprend sur ses intentions. De dépit, sa jeune vie glisse alors sur la pente savonneuse du crime, dont il fera un temps (à petite échelle, ceci dit) son occupation principale et son gagne pain. 
Notons qu'il porte avec élégance le zoot suit, la tenue à la mode chez les jeunes gommeux de même extraction (mexicaine) que lui, vers 1940. Et qu'il s'est décoloré les cheveux en blond pour ressembler à son idole, Douglas Fairbanks Jr.

Autre évènement marquant: son premier contact, abrupt et mouvementé, avec la philosophie. Il s'en souviendra plus tard alors que, étant finalement passé du côté du bien, et n'en ayant été à son avis guère plus récompensé que de ses années au service du mal, il aperçoit dans la vitrine d'une librairie de Hollywood un ouvrage au titre prometteur: "Par delà le bien et le mal". Sa lecture décidera de sa nouvelle occupation. 
"Une discipline intellectuelle capable d'arrêter comme ça la circulation en plein midi sur Sepulveda Boulevard, voilà ce qu'il me faut!" décrète-t-il.






lundi 13 août 2012

42. Une place pour le doute


Comme on l'a vu il y a quelques jours, il y a bon nombre d'années que Ray Banana a dû se mettre à la langue de Goethe à l'occasion de la publication de ses premières aventures par l'éditeur Taschen. A la suite de quoi il ne peut parfois se retenir de faire son intéressant en plaçant ci et là un mot d'allemand (toujours bienvenu lorsqu'on se pique de philosophie). On se souvient que malheureux Pileggi en a fait les frais la dernière fois...

Ces expressions "la langue de Goethe, la langue de Shakespeare... de Molière, etc..." ça commence à bien faire! Trouvons quelque chose de plus simple et plus original, une fois. (NdT)

vendredi 10 août 2012

Chicken food friend ?


Avant de connaître un succès mondial avec ses remarquables livres en touts genre, art, photo, sexy, pop... l'éditeur allemand Taschen (celui qui, écrit un lecteur sur son site, survivra à l'Armageddon du numérique!) a commencé par éditer de la bande desssinée. Il ainsi été le premier à publier en Allemagne les histoires de Ray Banana. 
Du coup il demanda à Ray d'apparaître gracieusement sur la couverture de son catalogue N°1. Ce que celui-ci a bien évidemment volontiers accepté. 

Pour l'occasion, Benedikt Taschen fit le voyage jusqu'à Paris pour rencontrer Ray et T. Benoit, son biographe, au cours d'un dîner mémorable à la Coupole. Les souvenirs qu'il restent aux convives des détails de cette soirée sont relativement confus, car le lendemain tous se réveillèrent avec extrêmement mal aux cheveux, comme on dit. Tout ce qu'on peut supposer, d'après la dédicace que retrouva ensuite Benoit sur son exemplaire du catalogue dédicacé par Benedikt Taschen, est qu'il durent assurément manger du poulet. La voici:

To our
special chicken food friend Ted,
Yours sincerely
XXX (illisible) + Benedikt

samedi 14 juillet 2012

Happy birthday, french revolution!

Tout en restant dans l'intéressant domaine de la banane (dont ils n'ont sûrement pas encore épuisé tous les attraits), Ray cherchait une bonne occasion d'offrir sa photo dédicacée à ses fans du pays de la liberté, l'égalité et la fraternité.


La date anniversaire du 14 juillet lui en fournit aujourd'hui une excellente occasion.

mardi 3 juillet 2012

Eloge de la banane


Vous l'avez probablement remarqué parmi vos propres relations : certaines personnes, à 60 ou même 70 ans, semblent plus dynamiques et plus gaies que d'autres à 50 - ou même 40 ans !
Car une alimentation équilibrée, nous disent les scientifiques, peut littéralement ralentir le processus de vieillissement.

Par exemple - prenez une banane. Prenez la - épluchez la - mangez la !

C'est consistant et nourrissant. Les vitamines et les minéraux s'y trouvent en proportions équilibrées, ainsi que de salutaires sucres naturels pour vous donner de l'énergie. 
Coupez une banane dans un saladier et versez dessus du lait.... vous ajoutez des protéines qui maintiendront votre corps en bon état, et également de la riboflavine et du calcium pour l'ossification. Et voilà un grand bol de santé ! Facile à préparer. Facile à manger. Facile à digérer. D'ailleurs, les docteurs recommandent souvent des bananes en cas de désordres digestifs sérieux.

Et il n'est pas nécessaire d'avoir très faim (ni d'être très vieux) pour profiter de ce festin naturel.
UNITED FRUIT COMPANY

samedi 30 juin 2012

Ray Banana au Rond-Point

Ray Banana par Stéphane Trapier
Ray Banana a l'honneur et l'avantage d'annoncer qu'il vient d'être élevé au rang de chroniqueur à Vents Contraires, la revue collaborative du Théâtre du Rond-Point, dans laquelle il a, à l'occasion, commencé à publier ses réflexions. A ce titre, il a eu droit à son portrait réalisé par le talentueux illustrateur Stéphane Trapier.
Portrait qu'il nous présente aujourd'hui en quasi première mondiale, et qui ornera désormais chacune de ses chroniques (il n'est pas dit si la tenue dans laquelle il apparaît ici est une initiative de la rédaction, de l'illustrateur, ou si c'est Ray lui-même qui a émis le souhait de se voir ainsi représenté). 

Extrait de sa présentation sur le site de la revue (http://www.ventscontraires.net/) : 
... Cet homme pense... même s'il a du mal à courir en même temps! 
Et en plus il parle latin...
... Ray Banana a compris que si, comme dit Héraclite, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, il est très fréquent qu'on se baigne plusieurs fois dans la même piscine.

vendredi 22 juin 2012

Cafe Trocadero


Cet endroit que Ray Banana a gratifié plus tôt du sobriquet peu élégant d'abreuvoir, au 8610 Sunset Boulevard, à deux pas de chez lui, n'était nullement un café, comme le lecteur français pourrait le supposer, mais un night-club extrêmement réputé où se retrouva un temps, à partir de 1934, toute la fine fleur d'Hollywood. On peut donc considérer comme tout à fait impossible que Thelma Ritter y soit venu y vider quelques canettes aux heures chaudes de la journée. Et a fortiori qu'elle s'y soit rendue au volant d'une Chevrolet 1953, si l'on se rappelle que le Trocadero - à cette adresse-ci en tout cas - ferma définitivement ses portes en 1940.


Il n'en existe aucune photo couleur, aussi l'artiste a ici laissé libre cours à son imagination dans la représentation de cette scène.
Tant qu'à faire, et au point où il en était dans son dévoiement de la vérité historique, il eût pu nous la montrer ainsi, découverte par Charles Bukowski un matin où il a particulièrement mal aux cheveux...


... ou dans cette version, image se formant une après-midi d'été sur la rétine de Peter Fonda sans qu'il trouve cela le moins du monde anormal, vu le morceau de buvard qu'il a avalé deux heures avant.


dimanche 27 mai 2012

Un atavisme affirmé

On a déjà pu constater, ici et , que Ray Banana avait un problème avec les robots. Une certaine animosité, on pourrait dire, et c'est presque un euphémisme.



Ce qu'on sait moins, c'est que ce caractère semble devenu héréditaire, comme on peut le déduire de cet instantané qui présente Ray M. Cavendish, un de ses lointains descendants, occupé à démonter la tête d'un robot de la classe E-gene. Le cliché a été pris en 2477, à bord du vaisseau spatial Eden-A en route vers Proxima du Centaure.


samedi 26 mai 2012

L'abreuvoir


Ce n'est pas encore l'heure de pointe au Cafe Trocadero*, et Thelma Ritter est venue se détendre avec une bière bien fraîche. Soit elle a fini tôt, soit les ratiocinations de Ray Banana ont fini par lui porter sur le système, aujourd'hui. C'est sa Chevrolet, là sur la gauche.
*Prononcer "Café Trocadéro"

mardi 15 mai 2012

Sens de lecture, libre arbitre et prédestination

 Les peuples qui utilisent l'alphabet latin - disons en gros les peuples européens et leurs descendants, ont a priori un sens de lecture des images qui, par la force de l'habitude, reproduit celui du texte écrit: de gauche à droite.

J'ai oublié quelque chose

Donc, dans les films et la bande dessinée, ce qui est à gauche précède ce qui est à droite, et quand un personnage ou un véhicule se déplace, il va de la gauche vers la droite. Certes, rien n'interdit de le faire aller dans le sens contraire. Mais comme ce sens de lecture gauche-droite est férocement ancré dans le cerveau de l'occidental lambda, il lui suggestionne qu'il va de l'avant, vers un avenir ouvert, pour résumer que la vie est belle. Tandis qu'un déplacement droite-gauche lui donne subtilement l'impression que le personnage revient sur ses pas, vers un destin auquel il ne peut se soustraire, ou peut-être pour comprendre dans son passé quelque chose qui lui a échappé.
Ou juste qu'il a oublié quelque chose.
Comme Ray qui ici se demande s'il n'a pas laissé ses clefs de voiture sur le tableau de bord quand il a claqué la porte.

Dans d'autres langues et d'autres cultures - hébreu, arabe, japonais - le sens de lecture est inverse, droite-gauche, ce qui n'est pas sans causer de l'incompréhension entre les peuples.

Quant aux analphabètes ou à ceux (les peuples) qui n'ont pas développé l'écriture, il faut que je réfléchisse à la question.

jeudi 12 avril 2012

Eva Joly: "Ray Banana m'a sortie de l'hôpital"


On a vu qu'après sa malencontreuse chute dans un escalier, l'ex-juge et désormais candidate à l'élection présidentielle était ressortie bien vite de l'hôpital, sa détermination intacte et même plus affirmée qu'avant l'incident.
Ce qu'on sait moins, c'est le rôle que Ray Banana, qui s'est fait une habitude de faire sortir les gens de l'hôpital, et s'est pris d'admiration pour Eva Joly, a joué auprès d'elle à cette occasion. 
Voici à peu près comment s'est déroulée la scène, d'après le récit qu'il en fait. 

Il lui a probablement expliqué que "ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort". Espérons qu'il ne l'a pas en même temps initiée à son concept des "Fighting Philosophers", sinon certains journalistes mal élevés risquent de se retrouver eux aussi avec des yeux au beurre noir.
Espérons, ou n'espérons pas, c'est selon.

lundi 2 avril 2012

De quoi je me mêle?

Ray Banana signale qu'il n'avait pas tout à fait terminé ce qu'il avait à dire concernant la campagne pour les présidentielles. Ecoutons-le donc, ne serait-ce qu'au nom de la liberté d'expression.


En même temps, c'est vrai qu'il ne vote même pas ici, alors... (NdT)

37. Jésus était un cheval de bois

Où en étions-nous, déjà, avant que Ray Banana, sous le choc de la phrase prononcée par Eva Joly, s'interrompe pour prendre dans sa poche son carnet de citations et l'y noter aussitôt?
Ah, oui!
Revenant de la salle de sport, il nous expliquait le concept des Fighting Philosophers et les occasions où il était utile d'avoir recours à des arguments frappants.

jeudi 29 mars 2012

Tôt ou tard, la poésie aura le dernier mot

La citation du jour:

La vérité doit éclairer la politique, comme le soleil inonde la plaine.
(Eva Joly, 28/03/2012)

"Quand une candidate nous parle comme ça, elle n'a peut-être pas gagné l'élection, mais elle a déjà gagné mon coeur", nous déclare Ray. 
Malgré ses recherches, il n'a pas trouvé de portrait d'Eva Joly dessiné par Ted Benoit, mais pense qu'une image de Thelma Ritter fera peut-être l'affaire. Il voit suffisamment de similitudes entre les deux femmes pour croire que ni l'une ni l'autre n'y verront d'inconvénient. 


"Je ne ferai pas la liste des qualités qu'elles partagent, pour n'en faire rougir aucune, ajoute-t-il. Comme différences, on peut noter que Mrs Ritter, qui a son caractère, ne vous l'envoie pas dire deux fois quand quelque chose lui déplaît, et que Madame Joly, qui est parfois trop polie, pourrait en prendre de la graine.
Mais j'ai remarqué récemment qu'elle avait fait des progrès là dessus."