Les pensées improbables


LA PHILOSOPHIE DANS LA PISCINE (Les pensées improbables de Ray Banana)
Pour certains c'est dans le boudoir, pour d'autres dans la piscine

lundi 28 novembre 2011

La beauté convulsive

Et quand il eut passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre.

La phrase du jour - enfin, des trois ou quatre derniers, ou de l'année, comme on veut, car cela fait un bout de temps qu'elle hante Ray.
En quoi il ne brille pas par son originalité, car elle a aussi hanté l'imaginaire des surréalistes, depuis 1929, et de bien d'autres:
"Pendant quelques semaines, nous nous sommes répété, comme une expression pure de la beauté convulsive, ce sous-titre français: Passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre." (Georges Sadoul)


Il nous laisse chercher d'où elle est extraite, recherche qui sera rapidement couronnée de succès, avec la technologie moderne.

Le tag Blake et Mortimer de ce billet fait allusion à ceci.

lundi 14 novembre 2011

Autumn leaves


Another home made translation for Ray's english speaking readers. It's been a long time.

When he came out to get his newspaper this morning, Ray found this on his doorstep instead.
The autumn wind lifts strange leaves this year, and it's no small breeze.
They fly over to Pitcairn Island, and the Mojave desert, where Ray is often seen.


Feuilles d'automne


En allant prendre son journal ce matin, Ray Banana a trouvé ceci à la place sur le pas de sa porte.

L'automne fait voler de drôles de feuilles cette année, et il y a une sacrée brise. Il en vient jusqu'à Pitcairn Island, et dans le désert Mojave, où Ray a aussi ses habitudes.


jeudi 10 novembre 2011

Dieu, la banane et un encombrant homonyme

Une brève recherche internet sur ce nom "Ray Banana" risque de mener rapidement à ce résultat: Ray"Banana man"Comfort, un pasteur évangéliste originaire de Nouvelle Zélande.
Qui en plus porte la moustache!

Ray s'en excuse, qui ne pouvait imaginer que ce Ray Comfort (comme l'avaient appelé ses parents, totalement innocents en l'occurrence) se verrait accoler le surnom de Banana man, et viendrait ainsi lui faire de l'ombre. Le surnom en question, ce personnage l'a gagné quand il s'est livré à une intéressante démonstration tendant à prouver, à l'aide d'une banane, la véracité du créationnisme et donc l'existence de Dieu.

Le pauvre homme a été suffisamment moqué pour ne pas ajouter à son malheur en détaillant ici son raisonnement.

Mais Ray Banana tient néanmoins à faire savoir qu'il n'a rien à voir avec cet individu, et que si d'aventure il s'essaie à ajouter un Banana en second prénom à son état-civil, il le poursuivra en justice jusqu'en Nouvelle Zélande, en Tasmanie, où qu'il se trouve.

samedi 5 novembre 2011

25. Keep the markets happy


C'est ballot, Ray s'était bien promis de ne plus nous importuner avec ces histoires de marché qui ont tendance à l'obséder. Mais il faut bien avouer qu'il n'est pas le seul, et voilà que, depuis la riante Côte d'Azur, l'actualité s'impose encore une fois à lui et nous prive d'un sujet d'étude plus passionnant.

C'est juré, la prochaine fois il nous entretiendra de météorologie, ou de la classification des espèces, c'est selon.

mardi 1 novembre 2011

Un singulier patronyme

Banana, voici un nom qui peut sembler difficile à porter, sous prétexte qu'il évoquerait immédiatement le singe qui sommeille en nous.


Et effectivement, chez l'occidental ordinaire, le mot fait aussitôt naître l'image de Tarzan, Cheetah, et toute la petite famille dans les arbres.



Les voici donc, pour qu'on n'en parle plus, avec dans le rôle de Tarzan, de haut en bas (et dans un ordre inverse à la chronologie des films) Gordon Scott, Lex Barker et Johnny Weissmuller.
Mais Ray Banana, qui pense de toute manière que l'homme n'est qu'un animal comme les autres, comme il s'en expliquera bientôt, ne s'arrête pas à ces broutilles. Et, son second prénom étant Milton, il est bien sûr familier avec le concept de paradis perdu qui sous-tend l'univers de Tarzan.

Dans le domaine des relations humaines, le terme banane, au figuré, a un accent moqueur certes, mais plutôt affectueux. Du français "Va donc, eh, banane!" à l'anglais "You big banana..."
... accent néanmoins plus sarcastique quand Marilyn Monroe lance à ce policier la réplique qui fit d'elle une star "Haven't you bothered me enough, you big banana-head?" (The Asphalt Jungle, 1950)


Quant aux éventuelles connotation sexuelles qu'on veut bien lui prêter, rappelons, puisque nous sommes dans le cinéma, que Mae West n'a jamais dit, comme on le répète parfois "Is that a banana in you pocket, or are you just happy to see me", mais "Is that a gun in your pocket...", ce qui est plus drôle, surtout qu'elle l'aurait dit non pas dans un film mais à un vrai policier venu l'escorter à la gare de Los
Angeles.



En politique, on peut noter le sens résolument péjoratif de l'expression banana republic, ou république bananière (comme dans "La France est-elle en train de devenir une république bananière?")

Mais finalement, dans le champ (comme on aime à dire dans les cercles intellectuels) de l'art, le mot banane fait vite surgir cette icône pop au carrefour de la musique et de la peinture...




Grâces soient rendues au Velvet et à Andy Warhol, Ray est donc tout à fait à l'aise avec son nom de famille.