Celle d'Oldsmobile, sa marque automobile fétiche, survenue en avril 2004.
S'il s'est pris récemment d'intérêt pour l'écologie et la biodiversité (se surprenant lui-même énormément, il l'avoue), Ray pense que l'urgence de sauver les ours blancs n'empêche aucunement la nostalgie pour les marques passées aux oubliettes de l'Histoire. Même si elles ont plus que leur part de responsabilité dans la menace qui pèse sur les ours. Il n'est pas à une contradiction près.
Enfin "All things must pass", comme dirait George Harrison. Pour en revenir à Oldsmobile, il a toujours hésité entre ses trois millésimes favoris: 1956, comme ci-dessus, dans Berceuse Electrique, le modèle 88, d'entrée de gamme.
Ou 1955, comme ce cabriolet Starfire, dans la gamme 98 (notons qu'un ouvrier, sur la chaîne de montage de Lansing, Michigan, où elle a été assemblée, a par erreur apposé sur l'aile, à la place du sigle Starfire, le sigle du coupé Holiday).
Ce coupé, le voici justement dans sa version 1954. Son état semble prémonitoire de l'évènement qui surviendra exactement cinquante ans plus tard.
Cher Ray,
RépondreSupprimerqu'aucun impératif moral ne vous empêche de pratiquer le culte des voitures anciennes, que je partage entièrement d'ailleurs. Le bilan écologique de la casse d'une ancienne et de la production d'une neuve, aussi frugale soit-elle, est bien plus négatif que celui de la conservation de votre Oldsmobile en l'état.
Et merci pour ces trois dessins, en particulier pour la nostalgique poésie qui se dégage du dernier.