57. London calling...

56. L'appel du 18 avril

Vers la ligne claire et retour, l'exposition

La dernière exposition à laquelle Ray Banana a concouru, il y a deux ans, lui était entièrement dédiée. Dans celle consacrée ces jours-ci aux travaux de son biographe, T. Benoit, il n'intervient qu'en "guest star". De premier plan, certes, mais "guest" quand même. De même dans le dernier ouvrage de Ted Benoit, "Camera Obscura, Vers la ligne claire et retour", qui est prétexte à cette exposition.

Mais celà n'empèche pas Ray, en homme qui sait vivre, de faire la publicité de l'une comme de l'autre.

Galerie Champaka Bruxelles 

17 avril au 5 mai 2013

27, rue Ernest Allard, B-1000 Bruxelles

Galerie Champaka Paris 

19 avril au 18 mai 2013

67, rue Quincampoix F-75003 Paris

55. Deux verres ça va, trois verres...

Notons la subtile présence deux fois répétée de la racine "obscur-", mais ne sommes nous pas là dans le mercantilisme?

Différence entre Ray Banana et Popeye

Ray Banana a longtemps eu un problème avec les bolchéviks, comme on peut le comprendre dans cette image*, où il se demande comment ce genre de porte-clefs a pu se retrouver accroché à celles de son Oldsmobile.
Ce genre de situation, chez quelqu'un comme lui, peut déboucher sur une interrogation existentielle du type "suis-je bien ce que je pense que je suis ?" Interrogation qui mènera un individu normal - bon disons un citoyen américain normal - chez son psychiatre. Pas Ray, car il est dépourvu de ce genre de commodité. Mais dépourvu aussi de la calme assurance d'un Popeye, qui règlera ça d'un "Ch'suis ce que ch'suis, et c'est ce que ch'suis !"

Il n'est donc pas impossible que cette question, sans doute d'abord enfouie au creux de l'âme de Ray, ait ressurgi au fil du temps avec une insistance croissante, au point de finalement déclencher en lui la quête spirituelle que l'on connaît.

Ces deux images font partie des cinq dont ont été réalisées des impressions artistiques de grand format, qui seront présentées prochainement lors de la double exposition Camera Obscura, Vers la Ligne Claire et Retour, à la galerie Champaka, de Bruxelles, comme à celle de Paris, que Champaka inaugure à cette occasion.

*Provenant de "Berceuse électrique"