Je suis la plaie et le couteau, je suis le premier et le dernier, le commencement et la fin.
(Dieu, dans La Bible, Apocalypse de Jean, et peut-être ailleurs)
Attendez une minute! Dieu n'a jamais dit "Je suis la plaie et le couteau"! La suite oui, mais pas ça, c'est Baudelaire, et ça n'a à priori aucun rapport avec le reste de cette citation.
Bon, on peut dire ça, et pourtant, pour avoir associé les deux, l'auteur de cette image en a sûrement trouvé un. Lequel, comment, pourquoi? Chercher les réponses à cette question risque de vous occuper l'esprit un bout de temps, et peut-être qu'il en sortira quelque chose d'intéressant.
Une bonne citation est séminale, si on me demande mon avis. Mieux que présenter élégamment une évidence, elle doit présenter comme évident quelque chose qui est très loin de l'être, et en quelque sorte planter dans mon esprit le germe d'une notion dont un jour, quand elle aura éclos, je comprendrai peut-être le sens.
Bien qu'il professe une franche hostilité envers les religions révélées, comme on l'a sans doute déjà remarqué, Ray sait bien qu'on ne peut balayer d'un revers de main quelques milliers d'années de culture judéo-chrétienne. En fait, il ne rechigne pas, comme Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction, à une citation biblique bien de circonstance par-ci, par-là. Il sait que le bouquin regorge de ces formules qui, de ce côté-ci du monde, parlent à l'inconscient de chacun - fût-on un total agnostique comme lui - comme une entrecôte bordelaise à un alcoolique repenti. (NdT)
Bon, on peut dire ça, et pourtant, pour avoir associé les deux, l'auteur de cette image en a sûrement trouvé un. Lequel, comment, pourquoi? Chercher les réponses à cette question risque de vous occuper l'esprit un bout de temps, et peut-être qu'il en sortira quelque chose d'intéressant.
Une bonne citation est séminale, si on me demande mon avis. Mieux que présenter élégamment une évidence, elle doit présenter comme évident quelque chose qui est très loin de l'être, et en quelque sorte planter dans mon esprit le germe d'une notion dont un jour, quand elle aura éclos, je comprendrai peut-être le sens.
Bien qu'il professe une franche hostilité envers les religions révélées, comme on l'a sans doute déjà remarqué, Ray sait bien qu'on ne peut balayer d'un revers de main quelques milliers d'années de culture judéo-chrétienne. En fait, il ne rechigne pas, comme Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction, à une citation biblique bien de circonstance par-ci, par-là. Il sait que le bouquin regorge de ces formules qui, de ce côté-ci du monde, parlent à l'inconscient de chacun - fût-on un total agnostique comme lui - comme une entrecôte bordelaise à un alcoolique repenti. (NdT)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire