Ray Banana vu par, suite

Pour poursuivre cette série, voici une nouvelle vision du géminé, proposée en 2010 par François Avril. Nous y voyons Ray déjà en compagnie de ce qui semblerait un disciple - à première vue - en la personne du "jeune Albert", le fils spirituel d'Yves Chaland.

Mais cela semble une libre interprétation de l'artiste, qui n'en est pas à une près, si l'on en juge par cette autre image de la main d'Yves Chaland lui-même. Image toute différente des rapports entre ces deux personnages, où l'on constate que, si Ray Banana se voit en philosophe, Albert est indubitablement, lui, un maître zen.

Ray Banana et les femmes, suite

Pour séduire, rien de tel qu'une grosse voiture, semblent penser Ray et François Avril dans cette libre interprétation (où Ray, par exception, porte une de ces vestes à coupe cintrée chère à cet artiste).

Ceci dit, pour ce faire, d'après Red One, un cabriolet c'est mieux.

(Cette image est parue dans l'hebdomadaire "Jeudi en Algérie" en 1992, c'est à dire l'année exacte où est censé se passer "Berceuse électrique", paru dix ans avant.)

Ray Banana et les femmes

Malgré l'image de latin lover qui lui colle à la peau, les relations de Ray Banana avec les femmes sont plus complexes qu'on pourrait le croire. 

Dans la série "Ray Banana vu par" le voici fidèlement représenté par Charles Berbérian, entre Thelma Ritter et Lorna LaRue, les deux héroïnes de Berceuse Électrique.

Ray Banana vu par

Si l'on excepte ces deux portraits, oeuvres d'artistes parisiens reconnus, Ray Banana s'est aperçu que, outre son biographe habituel, nombre d'autres talents lui avaient donné un visage et l'avaient représenté, seul ou en bonne compagnie. Et que leurs oeuvres n'avaient pas été présentées sur ce blog. Où alors celui-ci est mal rangé.

Voila qui est réparé. Aujourd'hui rendons justice à Jean-Claude Denis et Frédéric Rébéna. D'autres suivront.

Rio de Las Animas

Les premières pages d'une de mes aventures. Aventure inachevée, et heureusement peut-être. Car, si l'on en croit mon biographe, on m'y découvre en train de me promener dans le purgatoire*, ce qui laisse bien mal augurer de la fin de l'histoire.

* Voir Camera Obscura, où cette histoire a été publiée, page 215. Voir aussi, dans ce blog, cette page.